Dans les ruelles sombres et étroites de Vendetta City, les premières ombres de la soirée s'avançaient. Ce soir là les rues étaient étrangement calmes, seul le claquement métallique des devantures de boutiques que l'on ferme raisonnaient dans l'air moite. La tiédeur de l'après
midi faisait place à une brise fraîche chargée des odeurs des cantinières.
Dans sa boutique, l'antiquaire Luigi était plongé dans la réparation d'une vieille montre qui vaudrait bien une fortune une fois remise en état. Il s'épongea une énième fois le front, geste devenu machinal depuis le matin et rehaussa ses petites lunettes rondes.
Soudain, la sonnette de la porte l'avertit qu'un client avait franchit le seuil d'entrée. Il se leva doucement, s'appuyant sur la table pour aider ses jambes usées, épousseta
son tablier gris et fit brusquement volte face. L'intrus avait réussi à glisser auprès de lui sans bruits :
"Ouh! Vous m'avez fait peur! Que puis-je faire pour vous Monsieur, dit-il en déglutissant péniblement.
- Buona serà Luigi, dit lentement l’inconnu, et bien quoi tu ne me reconnais pas?"
L'homme était trapu, âgé, vêtu impeccablement d'un ensemble 4 pièces noir. Il était accompagné de trois hommes qui occupaient des places stratégiques dans la boutique.
"Oh Don Guts! C'est un plaisir de vous voir! Mentit-il, Que puis je faire pour vous parrain?" après quoi il s'inclina, et baisa avidement la main tendue vers lui.
"On m'a dit que le train a fait mouche, et que tu as le rail" dit sèchement Don Guts.
Les mafieux ne parlaient que dans un langage codé mêlé d'argots, uniquement compréhensibles par eux seuls, meilleur garant de leur protection.
"Qui vous a dit cela? Ce n'est pas vrai, ce n'est pas moi...
- Tu mens!", sa phrase claqua comme un coup de fouet. Don Guts n'était pas dupe sur Luigi, ses espions l'avaient bien renseigné.
Pendant ce temps, Johny Boy, Scarface_Bastia et Valus fouillaient discrètement, et comme par magie faisaient disparaitre les objets les plus précieux...
"Pourquoi tu me mens comme cela Luigi? Que t'ais je fais pour mériter pareils mensonges qui te déshonorent? Crois-tu que j’accuse les gens sans preuve ?
- Ce n'est pas ce que vous croyez parrain... je... j'ai eu des soucis... ma famille a besoin de manger, j'ai des enfants..." sa faible voix s'étranglait à mesure qu'il affrontait le regard désapprobateur de Guts.
"Qu'est ce qu'on fait de lui? chef?" interrogea Scarface_Bastia, toujours enclin à tabasser ceux qui se mettaient en travers de leur chemin.
Luigi blanchit comme neige, et épongea une sueur froide qui lui perlait sur le front.
Un silence oppressant régnait désormais dans la pièce. Pendant ce temps Johny Boy faisait virevolter sa lame dans l’air, projetant des éclairs d’argent dans la pièce. Quand à Valus, il gardait l’entrée prêt à dégainer au moindre mouvement suspect.
"Je n’en crois pas un mot… L’homme que tu as déshonoré était un confident dévoué à la cause, mais je vais te laisser une chance de réparer le préjudice Luigi, ne me déçois pas...Tu connais ma réputation ici. Passes à mon bureau demain matin avec le gratin! Salues Maria et tes enfants". N’attendant pas la réponse, il remit son chapeau à plume et tourna les talons. Il emboîta le pas et s’évanouit avec ses complices dans la nuit.
Les GMC étaient connus dans la ville, partis de rien ils avaient fait une ascension rapide… et on ne parlait d’eux qu’en chuchotant. Redoutés, ils ne faisaient usage de la violence qu’en ultime recours préférant la diplomatie au chant des armes.
« Nous ne sommes pas des tueurs comme ces gens le pensent. »
Petit groupe soudé et actifs, intégrer leur groupe est réputé difficile mais faisable pour des gens d’honneur, actifs et solidaires.
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GMC : dans le top 80 avec 4 membres.